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 la faute à souchon version numérique acheter le livre.
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Papier : 19 euros.
ultra moderne solitude

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6 : ultra moderne solitude
Les gendarmes passent doucement, des gens bien intentionnés ayant dû signaler un déguenillé à surveiller, « sûrement un relais de trafiquants » ... comme le laissent supposer quelques phrases pas loin d’une fenêtre ouverte :
« On dit qu’il y en a de plus en plus qui s’installent dans les campagnes, pour visiter les résidences secondaires, repérer, profiter des maisons isolées... Moi j’ai un fusil chargé dans chaque pièce... J’aime pas ces gens-là... De quoi ça vit ? A part d
E rapine ?»
Après deux-trois mois, la tournée au ralenti des gendarmes délaisse ma « surveillance »... ont-ils obtenu des « renseignements fiables » ? Le notaire ? A qui, finalement, j’avais confié l’héritage et le deuil... face à sa méfiance... « vous avez de l’arg
Ent ? »... et oui, à 25 ans, sans emploi, se payer une maison est suspect !...

Aucune mauvaise conscience à vivre sans projet ni motivation de « réinsertion », en assisté, parasite, bénéficiaire des aides sociales. Sobre en plus !
Des poules. Des canards. Des lapins décimés par la myxomatose. Des pigeons dévorés par une fouine. Une oie. Deux dindes, un dindon. Achetés au « marché fermier » de Caussade. Des pierres et du calcaire en guise de terre, où poussent quand même les tomate
S.
Le « Quercy Blanc ».
La vie du mieux qu’elle peut être. Après. Après ça.
Des mois où toute relation humaine se limite aux quelques mots de politesse avec une caissière, une boulangère, une marchande de fruits.
La vie du mieux qu’elle peut être, tout simplement ? Parfois « tout simplement » supplante « après ça ».
Surtout quand les figues font découvrir une saveur au-dessus de toute imagination.
Que faut-il vraiment pour vivre ? J’achetais des cassettes, j’écoute la radio. J’achetais des plats préparés, j’allais au restaurant, je cuisine (et en plus c’est meilleur !)
Que faut-il vraiment pour vivre ? Je me posais pour la première fois la question !
Le marché de Montcuq, le dimanche matin. Pourquoi me refuserais-je de vrais fruits... sensation de manger pour la première fois des fruits. Je comprendrai plus tard la raison : des fruits cueillis à maturité, et non des trucs colorés passés en chambres f
Roides et balancés aux « portefeuilles sur pâtes»... « de toute manière incapables de faire la différence entre un poulet et un poulet industriel » (réflexion saisie au marché)
Pas de télévision : le notaire ayant placé en tête de liste des inconvénients la nécessité d’une parabole pour capter correctement la bonne parole audiovisuelle, le divin écran est resté dans un carton (de toute manière, dans le cadre de la réduction des
Frais, ne plus payer leur redevance était programmé).

Et des livres. Entré à la bibliothèque de Fumel simplement pour lire la presse, une affiche indiquait : inscription gratuite, emprunt gratuit.
L’idée de lire ne m’avait jamais effleuré ! J’écoutais France-Inter. Simplement. Et aucun des écrivains ne m’avait donné l’envie de vraiment le découvrir.

( écrivain lotois Ternoise )

J’ai oublié le premier livre ! Mais pas le « vrai premier » : tout vient de Maupassant ! Une vie. Trois fois sans pouvoir vraiment le refermer.
Lire ainsi quatre fois de suite m’est depuis fréquent mais je n’avais alors jamais entendu personne raconter pareille bizarrerie, pareil exploit.
Subjugué, j’en tremblais, recopiant des dizaines de passages. Comme si le secret de l’existence venait de m’être révélé. Heureusement la bibliothèque possédait aussi Bel-Ami. Et des nouvelles. Les nouvelles me déçurent.
Maupassant m’entraînait. J’ai depuis lu quelques livres en les pensant « meilleurs »... mais aucun ne me restituerait la saveur de cette première frénésie. Une de ces expériences qu’on ne peut vivre qu’une fois ? (c’est ainsi qu’on se fabrique de la nost
Algie !...)
A cause d’une remarque dans une biographie, j’abordais Balzac. Les biographies furent mes guides de lectures. Mais une crainte des philosophes subsistait. Crainte des philosophes facilement explicable après un cursus scolaire classique ! Il fallut le fré
Quent retour du nom de Socrate pour me lancer. Qu’avait-il pu dire, pour qu’une époque jugée aussi «civilisée» que la nôtre puisse le condamner à mort simplement pour des conseils ? Ainsi ce Socrate n’avait rien écrit mais son disciple... Ce fut le banqu
Et, de Platon donc...
Schopenhauer. Le nom me plaisait ! je touchais plusieurs fois Le monde comme volonté et comme représentation avant d’oser l’emprunter. Comme si quelque chose d’irrationnel me signifiait : tu n’es pas prêt.
Ce cheminement doit être fréquent chez tout nouveau lecteur de cet âge : l’impression d’être resté si longtemps loin de l’essentiel. Et une colère contre ces professeurs incapables de montrer le livre sous son véritable jour, ces professeurs qui, par leu
R absence d’enthousiasme, leur routine, leur voix monotone, l’assimilent à une contrainte.
Lire, lire, lire, relire, relire, relire...
Lire, lire, lire, relire, relire, relire, écrire.
L’envie d’écrire. D’être de ce monde-là. De ces gens qui font réfléchir, aiguillonnent vers plus d’intelligence...
La sensation : c’est mon destin.
La tentation de réécrire le passé : une logique est derrière tout ça ; la faiblesse de croire en sa bonne étoile.
Mais la force, quand même, de décider d’être écrivain. En toute lucidité sur le niveau de l’instant, sur la volonté, le sérieux nécessaires. C’est impossible donc il le faut ! On entre en écrivainerie comme en religion : en y engageant tout son être, tou
Te sa vie.


Sept semaines après ce jour sacré de la décision, j’osais enfin dépasser deux mots aussitôt rayés sur une feuille aussitôt chiffonnée. Et la lucidité de ne pas encadrer les premières phrases :
Grain de poussière se croit plus grand que la terre. Il est en colère quand passent les fonctionnaires.

Peut mieux faire !

L’écriture... une manière d’être repris par l’action !
Ecrire étant l’une des rares possibilités pour un solitaire, les mains en chocolat restreignant le jardinage.
Ce fut le début : peu importe l’âge, l’envie avait germé.
L’envie de faire. Et après ? après : espérer que la vie sera longue, et savoir s’y consacrer.
Savoir se fixer un objectif, et s’y tenir. Indépendamment du reste. Indépendamment des observations, des considérations d’ordre échec ou réussite. Espérer que l’époque permette de vivre ainsi... l’image de ce que doit être un écrivain se façonnait tout d
Oucement en moi, aussi en opposition aux pantins glorifiés sur le papier glacé des Nouvel Observateur, Express et autres Lire. Je trouvais même un article dit littéraire dans La dépêche du midi !

( écrivain 12 livres publié à Toulouse Montauban Agen Périgueux )


L’image de ce que doit être un écrivain : un type asocial, solitaire et misanthrope. Sûrement avais-je besoin, pour supporter la solitude, de la mythifier en un combat contre une société a-culturelle.

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Un grand commerce utile ?



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